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Les Pieds, Les Poings Liés (Grandjacques)
Qu’on se le dise...
Soyons francs et souffrants
De la guise
De dissidents errants
Par ci par là,
Parcimonie dans l’atmosphère...
Unissons-nous, nous nous noierons dans un univers
De bêtises...
Car c’est l’élan qui prône...
Le don d’ubiquité...
I’ve lost my shadow...
Les pieds, les poings liés...
Soyons humbles et amants...
Forts et puissants...
Soyons simples et savants...
Soyons malins, sauvons l’Humanité
De ce qu'il en reste...
Les poings liés,
Les Pieds, les poings liés...
Jacques Adranyi
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2. |
06MAi20H00
03:47
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O6MAi2OHOO (Grandjacques)
Et ben voilà ça y est c’est mort, on s’est fait bouffer comme des prunes
Alors qu’il y a 5 minutes encore, nos noyaux leur castraient les urnes
On se voyait déjà dehors à manifester bonne fortune
Mais de flambeaux, putain de sort, on se contentera de flambées nocturnes
Dans nos banlieues de préférence
Histoire de leur donner bonne conscience...
Et ben voilà on n’est plus sûrs que de nos incertitudes
Vous pouvez filer fière allure mais tout cela n’est que le prélude
Quant à l’égard de vos augures, on ne fera pas parler que nos plumes
On ne finira pas en pâture mais bel et bien sur le bitume
On se débarrassera de la censure, de la suspicion, de l’amertume
Vos partisans sous leur parure n’auront qu’à prier de coutume
Pour ne pas finir en nature, dans le plus simple des costumes
Voilà ce qu’il advient de ceux-là dont l’arrogance se met au service de l’ignorance...
Pauvres de nous, pauvre de toi, pauvre Marianne, ta République est profanée
Et on nous gave de libertés, sécurités, autorités
Pour tous les pauvres gens d’en bas un nouvel Etat policier
Et comme en 1933 un nouveau ‘reich’ est proclamé
Qui fait fureur dans les quartiers mais pas les moins favorisés
Ceux qui rêvent d’américaniser les institutions, les armées,
D’une immigration maitrisée, de désespoir d’identité,
D’une immigration fascisée, de chemises noires, de chrétienté,
Qui crachent sur la révolution au nom d’une bonne situation,
Et s’empressent de pétainiser la tolérance et l’équité
Dans nos écoles les tabliers, et pourquoi pas les faire chanter
« le jour de gloire est arrivé », et quand bien même il soit loué
J’ai peine à croire que l’étendard soit levé...
Jacques Adranyi
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3. |
La Fronde
02:56
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La Fronde (Grandjacques)
La herse gronde...
Le délire est sombre...
Dans nos porte-voix...
Qu’importe le nombre...
Aux armes!... etc...
Plus personne à la ronde....
On est seuls aux abois....
À l’instar de ce monde...
On est seuls et nos droits...
Nos désidératas...
Et nos Dies-Irae...
On est seuls et la loi...
Parfumée à la fronde....
De chats noirs en culs de champenoises,
Et si la fronde se fonde dans la masse,
On s’octroie l’espace,
Une place à l’ombre...
Sans encombre en négoce,
Et la trombe est précoce...
Mi-traitre, mi-dieu...
Drop the fuck it is!...
I think I’ll wait!...
I will wait no more!...
On est seuls aux abois...
À l’instar de ce monde...
On est seuls et nos droits...
Nos désidératas…
Et nos Dies-Irae…
On est seuls et la loi…
Parfumée à la fronde...
Jacques Adranyi
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4. |
La Peur Du Vide
05:19
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La Peur Du Vide (Grandjacques)
On sort de crise et on s’en repend…
De résolutions en longs serments…
Le sang du Christ on le prend à nos dépens….
Sans rémission, le précipice aidant…
Si la soledad por aquì me da el vertigo, saltaré al vacìo…
Et si dans ma chute je crache mes peines...
On se rejoint, le même venin dans les veines...
Ironie du soir, le sort de chacun suit son p’tit bonhomme de chemin...
Errant bon train...
D'abord on se remémore la crise de l’or et son entrain...
D’accord demain nous appartient mais de nos mains dans ce décors
Il ne nous promet rien...
Quizas me voy...
Ahora soy...
El sol me da... hoy aqui...
Una verdad: ‘... siempre la luna’...
Saltaré con tigo...
Et si dans ma chute je crache mes peines...
On se rejoint, le même venin dans les veines...
On sort de crise, et tout fout l'camp!...
Jacques Adranyi
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5. |
Notre Ombre
04:11
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Notre Ombre (Grandjacques)
Aux ignorants les bourses pleines, elle se donne comme elle aime
Et ainsi va sa vie qu’elle coule à contenter les esprits
Des innocents aux sans-gênes qu’elle enchaine sans répit…
Des bords de l’asphalte elle se laisse trahir… une ombre
Elle se donne corps et mépris à l’homme…
Adolescence nos cœurs saignent de fleurs du mal en chrysanthèmes
C’est ainsi, ni l’oubli ni le pardon ne te poursuit jusque dans nos lits
Coupable d’esprit de dentelle, ton diable au corps nous ensorcèle
Et pourtant on reste hélas le cœur meurtri,
Blessés, délaissés puis démunis…
Des bords de l’asphalte on se laisse trahir… notre ombre
On se donne, on se confie…
Dés lors… que des mots, que des paroles, que des blablas…
Sur les paroles des confidents aux dents saines
Elle s’endort comme on rêve…
Jacques Adranyi
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