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L'esprit du Moment (album​-​d​é​mo)

by Grandjacques

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1.
06MAi20H00 02:44
06MAi20H00 (Jacques Adranyi) Et ben voilà ça y est c’est mort, on s’est fait bouffer comme des prunes Alors qu’il y a 5 minutes encore, nos noyaux leur castraient les urnes On se voyait déjà dehors à manifester bonne fortune Mais de flambeaux, putain de sort, on se contentera de flambées nocturnes Dans nos banlieues de préférence Histoire de leur donner bonne conscience Et ben voilà on n’est plus sûrs que de nos incertitudes Vous pouvez filer fière allure mais tout cela n’est que le prélude Quant à l’égard de vos augures, on ne fera pas parler que nos plumes On ne finira pas en pâture mais bel et bien sur le bitume On se débarrassera de la censure, de la suspicion, de l’amertume Vos partisans sous leur parure n’auront qu’à prier de coutume Pour ne pas finir en nature, dans le plus simple des costumes Voilà ce qu’il advient de ceux-là dont l’arrogance se met au service de l’ignorance Pauvres de nous, pauvre de toi, pauvre Marianne, ta République est profanée Et on nous gave de libertés, sécurités, autorités Pour tous les pauvres gens d’en bas un nouvel Etat policier Et comme en 1933 un nouveau ‘reich’ est proclamé Qui fait fureur dans les quartiers mais pas les moins favorisés Ceux qui rêvent d’américaniser les institutions, les armées, D’une immigration maitrisée, de désespoir d’identité, D’une immigration fascisée, de chemises noires, de chrétienté, Qui crachent sur la révolution au nom d’une bonne situation, Et s’empressent de pétainiser la tolérance et l’équité Dans nos écoles les tabliers, et pourquoi pas les faire chanter « le jour de gloire est arrivé », et quand bien même il soit loué J’ai peine à croire que l’étendard soit levé...
2.
La Vie.com 04:40
La vie.com (Jacques Adranyi) Dans ce monde, tout un tas d’immondices et de mondanités nous inonde... Et je sais, j’ai ma bouée, je maintiens la barre, j’garde le cap et j’pique un phare... Je sors de l’ombre comme un trouillard accouplé aux cours d’eau... Oh séant je sors de l’eau toujours la tête haute... Aux commodités ex-commanditées... Si on en ressort les yeux mouillés, c’est que nos vies sont connectées... « La-vie.com » c’est en somme comme un couloir à couper au hasard... Si le réseau nous fait défaut... Si je déconne ou si je ‘bug’... Si je ‘bug’ mes idéaux se cassent la gueule... Et si je gueule on ne m’entend pas... Dans ce monde tout est là... C’est un cas d’inhumanité virtuelle d’autant qu’elles sont plus belles que réelles... Et on se croit, et on se voit... On se transforme, on reste comme une armée d’infidèles égarés dans des synapses réelles... Jusqu’à ce que le dernier de nos neurones rayonne... Ce rêve binaire, c’est ton ego... On reste comme à l’ère primaire, des rivaux... Et si je gueule on ne m’entend pas..'it's up to you if don't want it again...' 'so you think you're innocent again...'
3.
Telle qu'elle… (Jacques Adranyi) Il, troubadour, est de communs jours rentré las De se retrouver - sinon les yeux - les pieds dans l’eau… Une fois (n’est pas coutume) de plus en rester là… L’amour parfois est un enfant de salauds… Encore un prétendant au suicide passionnel… D’abord une autre victime d’overdose de sentiments… Encore un potentiel bistrot dans lequel Il s’en va vider de très longs romans… Il s’en va s’aviner… La vie est là… Prends-la telle quelle… - Et elle ? - Elle ? Elle est belle, elle est douce, elle est profonde et fragile… Elle a dans ses silences toute une raison qui se vide Et tout l’enchantement d’un instant de souffrance… L’innocence épargnant quelque envie de parricide… Comme elle descendait de longs fleuves impassibles Où vont danser la nuit les sirènes en démence… Son choix d’y périr en était son instance… Souviens-toi de l’entrée de la jeune fille en transe… Quand de son vieux bateau ivre de sens et naufrages Elle se jette à l’eau froide et reste là, Ne nage pas au-delà du temps mort en otage… Celui du vieux radeau par l’invincible rage de l’amer… La vie est là… Prends-la telle quelle…
4.
Une Nouvelle Rumeur (Jacques Adranyi) Mes spasmes espacés de sarcasmes ne lassent et n’effacent pas la moindre menace Entérinant, exterminant entièrement la rumeur… celle qui nous rend Néfastes, inefficaces ou sensationnels… Elle est, elle est le temps, elle aime le temps, elle est dedans, elle aime… Elle aime les gens quand le temps passe et comme le temps c’est de l’argent, La rumeur dure longtemps… Pendant que la rue se meure… La rumeur dure longtemps… C'est ce que l'on dit... La rumeur dure... Pour qu'elle passe sans heurt, mon heure, mon épitaphe J'ai mes suées, j'ai mes pleurs, mes humeurs, mes orgasmes Une tumeur, comme une douleur de trop Une aubaine, un fardeau, c'est une couleur de peau, J'ai la mienne, j'ai ma voix... 'paraît que c'est ce que l'on dit Qu'on chuchote par là-bas et qu'on ‘ragote’ jusqu'ici Leur malheur, c’est ma douceur à moi… T’as vu l’heure, j’ai bien peur qu’on s’rentre à pied chez toi… Qu’importe le temps qu’emportent les gens, La rumeur parlera, le remord sévira mais… La rumeur parlera...
5.
Le Malin 02:10
Le Malin (Jacques Adranyi) Tu fais le malin devant ton monde, et dés que ça gronde, tu sais pas bien ou te mettre à l’ombre, tu cherches les coins… c’est marrant comme une grande gueule peut perdre la face dés la morale tourne à l’audace… c’est marrant de voir tes grands airs de patriarche, moi je n’y ai jamais vu que du sang se fondre en lâche, flanqué de crasse alors… reste… alors… reste mon père, c’est déjà bien… C’est marrant comme on peut se foutre du temps présent, de faux-semblants, de sentiments et souvent… c’est lassant comme on s’enlace, éprouvant… tu m’as offert le choix des races, mais je n’y ai jamais vu que du blanc me fondre dans la masse, notre abîme en surface… On se laisse rider sans pâlir, la peur du pire, d’un avenir sans se le dire et pourtant on s’est promis plus jamais de pli, ni de tout le temps ‘oui’, ni plus de mains sur la tête… demain je prendrai l’escampette, you will never see me again… C’est marrant… de n’y avoir vu que du flan… Et je fais le malin devant mon monde, et dés que ça gronde je ne sais plus trop bien où me mettre à l’ombre, je cherche les recoins et je me rends à l’évidence : bah, quelle importance…
6.
Notre Ombre 03:12
Notre Ombre (Jacques Adranyi) Aux ignorants les bourses pleines, elle se donne comme elle aime Et ainsi va sa vie qu’elle coule à contenter les esprits Des innocents aux sans-gênes qu’elle enchaine sans répit… Des bords de l’asphalte elle se laisse trahir… une ombre Elle se donne corps et mépris à l’homme… Adolescence nos coeurs saignent de fleurs du mal en chrysanthèmes C’est ainsi, ni l’oubli ni le pardon ne te poursuit jusque dans nos lits Coupable d’esprit de dentelle, ton diable au corps nous ensorcèle Et pourtant on reste hélas le coeur meurtri, Blessés, délaissés puis démunis… Des bords de l’asphalte on se laisse trahir… notre ombre On se donne, on se confie… Dés lors… que des mots, que des paroles, que des blablas… Sur les paroles des confidents aux dents saines Elle s’endort comme on rêve…
7.
Conséquences (Jacques Adranyi) L’anneau se ment… L’annulaire nu nous semble encore autant dans l’air du temps Que la désillusion qu’ont d’autres amants de leur union quand passent les ans… L’amour se vend… L’amour se rend aux mains de courtisans oecuméniques… C’est tout manigancé… Ils se frottent la pensée… Obédience chérie… Oh fais tiennes nos vies… De vénalité en veine alitée dispense-moi du ‘oui’… Des conséquences… Nos nuits de nos cellules ont débuté bien alambiquées… De divers endettés aux tonnerres de printemps et on se lasse… Honnis soient qui mal y pensent… Hostiles à l’ostie… Obédience chérie… Oh fais tiennes nos vies…
8.
La Morale 03:30
La Morale (Jacques Adranyi) Quand la vertu s’élève au rang de nos damnés… Comprends-tu la trêve de ses insurgés… Ils sont doux, éphèbes, au sang de peur et de piété… Moi je prends la route et crève de m’être égaré… J’ai le moral moralisé et réduit… La morale m’a tétanisé l’esprit… Aux enfants du vice, aux voix de soumissions… Je crois donc je subis sévices et imprécations… Quand la peur du vide nous prend notre raison… Tu vois, on n’a pas l’air placides, ni hagards, ni moins cons… On a l’moral mort ou alité, mais on existe… La morale nous a permuté nos vies… Moralité on est alités, assistés, avinés, aliénés…
9.
Manipulés 02:38
Manipulés (Jacques Adranyi) On se croyait complices, de vos esclandres De vos caprices de traîtres du monde… Quand le roi prend la tour je tombe… Des nues devant tant d'artifices Un pyromane et ses sbires du rang des pires Au manichéisme à faire fuir la satire Ils souffrent leurs confiteors Quant au sacrifice de nos vies pour leur or Mais 'In God They Trust'… Humpf… Impact… au son d'un pacte Médiatico-politque Une mytho, un goût émétique On se heurte aux peurs de se voir leurrer On craint de se faire contaminer On est manipulés On savait… On croyait vous croire enfin On savait au fond… On croyait en une trêve illusoire On savait... Au fond...
10.
Les Pieds, les Poings Liés (Jacques Adranyi) Qu’on se le dise... Soyons francs et souffrants De la guise De dissidents errants Par ci par là, Parcimonie dans l’atmosphère... Unissons-nous, nous nous noierons dans un univers De bétises... Car c’est l’élan qui prône... Le don d’ubiquité... I’ve lost my shadow... Les pieds, les poings liés... Soyons humbles et amants... Forts et puissants... Soyons simples et savants... Soyons malins, sauvons l’Humanité De ce qu'il en reste... Les poings liés, Les Pieds, les poings liés...
11.
Paname 02:37
Paname (Jacques Adranyi) Paname se gâte et ses âmes comatent… C’est un peu comme si la radioactivité nous avait caressé de son flux sidéral Puis élu domicile dans nos cortex fragiles lentement formatés… Et on se laisse guider comme toi… Nous deux… On aurait pu éviter de se laisser embarquer dans cet état de voile où l’on ne sait même plus respirer… Même sur un piédestal, matriculé en arme, malgré tout ce que tu crois, ce n’est pas comme cela, à déplumer les anges pour emplumer ceux des gardiens, que feue notre société se verra ressusciter, ni même moi… Je ne peux plus rêver….
12.
Tristégo 04:04
Tristégo (Jacques Adranyi) Je n’vous maudirai jamais de mes maux, De ceux qu’on vocifère tout de go... Les miens pourriront au fond de vos entrailles... Nos libertés dépassent vos suspicions... Nos coeurs agités vont souiller vos noms Du sang de vos armes un jour de funérailles... Les riveraines dansent à moitié beaux... À voir de près les représailles... Les rêveries fondent à mollir en bataille.... De poudre d’escampette en peine à garrot... Le don de la fièvre c’est mon triste égo... Les yeux dans les âmes à flinguer du bétail... Et les rivières flambent... putain, c’est beau!... À voir de loin certains détails... Les niaiseries fondent à finir en cobayes.... Je n’vous maudirai jamais de mes maux... De ceux qu’on vocifère... triste égo...

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Synthétiseur | Machines | Chant | Edition | Mix : Jacques Adranyi
Cover: MCHOLLETB

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released August 7, 2009

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Grandjacques Bordeaux, France

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