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Live Au Presbyt​è​re (LP)

by Grandjacques

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1.
COMME UNE RUMEUR... (9:18) (Jacques Adranyi) Mes spasmes espacés de sarcasmes ne lassent et n’effacent pas la moindre menace Entérinant, exterminant entièrement la rumeur Celle qui nous rend néfastes, inefficaces ou sensationnels Elle est, elle est le temps, elle aime le temps, elle est dedans, elle aime… Elle aime les gens quand le temps passe et comme le temps c’est de l’argent, La rumeur dure longtemps… Pour qu’elle passe sans heurt, mon heure, mon épitaphe J’ai mes suées, j’ai mes pleurs, mes humeurs, mes orgasmes Une tumeur, comme une douleur de trop Une aubaine, un fardeau, c’est une couleur de peau, J’ai la mienne, j’ai ma voix… y’paraît que c’est ce qu’on dit C’qu’on chuchote par là-bas qu’on radote jusqu’ici Leur malheur, c’est ma douceur à moi T’as vu l’heure, j’ai bien peur qu’on s’rentre à pied chez toi… Qu’importe le temps qu’emportent les gens, La rumeur parlera, le remord sévira longtemps… Le remord dure longtemps... Qu’importe le temps, qu’importe le vent, Le bonheur suffira, le bonheur suffira Qu’importent les gens qu’emporte l’argent Le bonheur trahira, la rumeur parlera Qu’importe le sang, qu’importe le rang La tumeur sévira, le malheur tournera Qu’importent les ans qu’on supporte devant La douleur se verra repentir au printemps Qu’importe le cran, qu’importe l’élan, Le meilleur restera celui qui fera semblant Qu’importent les gants que prendront nos parents Notre humeur souffrira d’un bien-être adolescent Qu’importent les plans, on fera tout comme on le sent Qu’importent les ‘quand’ les ‘pourquoi’ les ‘comment’ Qu’importent le blanc, le pas blanc, le moins blanc La couleur se pliera, on sera tous transparents Qu’on s’importe dedans ou qu’on sorte en riant Notre humeur trahira, la rumeur parlera Qu’importe si l’écran nous donne toujours perdants On sera toujours devant à pester tout autant J’ai mal aux dents, j’ai deux fois mal aux deux flans Je retournerais bien squatter un instant sur mon banc À faire fumer les potos, réchauffer les ragots, Et clamer haut et fort « hey, vous savez quoi!?...»
2.
DU PAIN, DES JEUX (5:53) (Jacques Adranyi) Se serait-on résolu à une vie sans histoire? À ne pas en faire, à croire qu’elle ne vaut rien, Et ravaler nos goûts à coups de suppositoires Et ne pas s’en faire, nos goitres au repos Tout l’art de nos voeux Du pain, des jeux On s’laisse gaver… exhibés… téléguidés... Pourtant, C’est pas comme si la bohème était un poème prohibé C’est pas comme si nos vies n’étaient que de la télé-réalité Tout porte à croire qu’on se ment On ne devrait pas se laisser taire les mots dans les poches, Tant que ce bon vieux Voltaire n’aura pas lu Gavroche Tout l’or de nos aveux Du pain, des jeux, du gain, des bon-dieux Et on s’laisse brider… Résignés… Sans même s’indigner C’est pas comme si la relève avait des desseins périmés C’est pas comme si nos rêves prônaient la conformité C'est pas comme si la bohème était un poème périmé C’est pas comme si on avait à choisir entre la horde et l’alliance, Et rengainer nos goûts à coup de soif de publicité Qu’on nous laisse boire, gentiment
3.
Manipulés 07:19
MANIPULÉS (7:18) (Jacques Adranyi) On se croyait complices, de vos esclandres De vos caprices de traitres du monde, Quand le roi prend la tour je tombe Des nues devant tant d’artifices; Un pyromane et ses sbires du rang des pires Au manichéisme à faire fuir la satire, Ils souffrent leur confitéors Quant au sacrifice de nos vies pour leur or Mais ‘In God They Trust’… Humpf.. Impact.. au son d’un pacte Médiatico-politique Une mytho, un goût émétique On se heurte aux peurs de se voir leurrer On craint de se faire contaminer On est manipulés... On croyait vous croire enfin On savait au fond… On croyait en une trêve illusoire On savait… Au fond…
4.
MUTIQUE (Version2) (5:38) (Jacques Adranyi) Que ça vous plaise ou non, c’est mon choix, ma bannière à moi, J’préfère le fond à la forme Que je me taise ou qu’on me bâillonne les pensées Si vous pensez faire taire mes phéromones Et qui je baise ou prends pour un con, C’est au fond rassurer les liens des camisoles J’ai des amis, j’ai pléthore de vagues à l’amnésie en partie cristalline J’ai d’anciens souvenirs sans remord, Comme des larmes salaces coulant entre les cuistres et les câlines J’ai des pamphlets, de faux mentors Coincés derrière la rate à m’en dilater la rustine Et des visages sans ombre, C’est encore sans la bile qu’on digère le mieux l’estime Et puis ma religion, c’est ma croix, ma colère, et moi J’préfère y croire autonome Que ça vous plaise ou non c’est mon sang, mon cerveau m’appartient, J’ai l’âme en bonne et due forme J’ai de vieux confitéors Qui pendent à l’hameçon quand la gaule est libertine J’ai de futurs souvenirs sans décors, Comme des corps en désaccord perdus entre l’envie et la morphine J’ai des sifflets qui clapotent dans la glaise Cachés derrière la chatte quand la souris est clandestine, Et des mirages en nombre C’est encore sans les yeux qu’on repère le mieux Les filles de joie que les fils à papa pas si fiers d’être heureux Se permettent de faire courber l’échine Et tapinent en sourdine En se faisant mousser la trombine à l’arrière des berlines, Bordel mais qu’est-ce qu’elle attend pour ‘oser Joséphine’? Soyez endoctrinés, et sonnez les mâtines à ma place, J’serai pas là, j’serai parti vous les mutiner Ben ouais! Mais qu’est-ce que vous croyez? J’ai bien autre chose à foutre que de vous gratifier de mes rimes féminines, En plus vous savez quoi? J’suis mutique…
5.
TELLE QU'ELLE (6:19) (Jacques Adranyi) Il, troubadour, est de communs jours rentré las De se retrouver – sinon les yeux – les pieds dans l’eau Une fois (n’est pas coutume) de plus en rester là L’amour parfois est un enfant de salauds Encore un prétendant au suicide passionnel D’abord une autre victime d’overdose de sentiments Encore un potentiel bistrot dans lequel Il s’en va vider de très longs romans Il s’en va s’aviner… La vie est là… Prends-la telle quelle... Elle est belle, elle est douce, elle est profonde et fragile Elle a dans ses silences toute une raison qui se vide Et tout l’enchantement d’un instant de souffrance L’innocence épargnant quelque envie de parricide Comme elle descendait de longs fleuves impassibles Où vont danser la nuit les sirènes en démence Son choix d’y périr en était son instance Souviens-toi de l’entrée de la jeune fille en transe Quand de son beau bateau ivre de sens et naufrages Elle se jette à l’eau froide et reste là, Ne nage pas au-delà du temps mort en otage Celui d’un vieux radeau par l’invincible rage de l’amer...
6.
Narcisse 05:53
NARCISSE (5:52) (Jacques Adranyi) Faux airs de vrais défauts… ma faille… Déserts de pigments d’eau à voir les dunes en braille.. Sers le vice et perfore ses mailles de tes charmes…. Narcisse est à l’orgie… Elle étale son or, j’y cours de ce pas m’y morfondre… Dès l’aube… L’herbe pèle de goutte en doute Au don des flots le fond résonne… Et dès que ça pistonne…
7.
LE BANC DES LAISSÉS-POUR-COMPTE (4:38) (Jacques Adranyi) Je squatte sur mon banc de laissés pour compte Que Dieu me pardonne si je me saoule de son sang Je n’ai pas de remord, de regret ni de honte À survivre comme un soûl en dilettante Pourtant je ‘kiffe’ ce climat de vive insurrection Et j’avance sans le moindre agissement Parce qu’il n’est pas de remède contre autant d’oppression Moi, je finirai tout autant sur mon banc De là je crache au devant des rangs de la répression Et je pisse sur les écrans de la prostitution… Il est encore temps de reprendre les devants Mais je pleure sur mon sort tant d’incompétence Moi je me repens…. de tout c’temps… sur ce banc… Moi je n’y comprends pas grand chose finalement… Il est encore temps pour sortir du néant Que je pleure sur mon sort tant d’indifférence Moi je…
8.
La Morale 03:14
LA MORALE (3:12) (Jacques Adranyi) Quand la vertu s’élève au rang de nos damnés Comprends-tu la trêve de ses insurgés Ils sont doux, éphèbes, au sang de peur et de piété Moi je prends la route et crève de m’être égaré J’ai le moral moralisé et réduit La morale m’a tétanisé l’esprit Aux enfants du vice, aux voix de soumissions Croire, c’est subir sévices et imprécations Quand la peur du vide nous prend notre raison Tu vois, on n’a pas l’air placides, ni hagards, ni moins cons On a l’moral mort ou alité, mais on existe La morale nous a permuté nos vies Moralité on est alités, assistés, avinés, aliénés
9.
ON EN EST LÀ… (6:02) (Jacques Adranyi) Ca sent la pisse d’un autre temps, Un édifice aux voeux puants, Ne reste là qui peut seulement Gager de son ADN au vestiaire en entrant On en est là… À boire le calice jusqu’à le vomir, c’est crevant Ca sent la rixe à tout bout de rang De police quand elle s’immisce dans la dignité des passants, Ca sent l’effroi, de quoi rester coi Face à un uniforme pourtant l’habit ne fait pas le soldat Mais nous on est là A se faire pourrir par une milice, c’est navrant Ca pue le fric des dirigeants Et de tous ceux qui se foutent pas mal de la richesse des indigents Et qui se pavanent dans leur bonheur acheté à crédit En méprisant les moeurs et la couleur Des arrière-p’tits-enfants du baby-boom... Et non-contents de dealer des armes aux bélligérants D’un continent en proie aux drames, On nous fait bouffer de la crise, De la pandémie qui terrorise, Et on nous dicte tous nos droits ‘Fais-ci, fais-ça, fais-ci, fais-ça…’ Mais on est là, on est bien là, On est vivants, on ne laissera pas ternir les rêves de nos enfants On ne prendra pas à la légère notre environnement Parce que nous on est bien là, et on y restera!… Puisqu’on est là.. Si on parlait d’information Plutôt que de prôner la délation sur nos écrans de télévision, Dîtes-moi… Si on parlait d’intégration Plutôt que de casser des bâtons dans les roues de l’immigration Ou encore… Si on parlait de dérision Plutôt que de passer pour des cons devant toute une génération… On s’en lasse… On en est là!…
10.
CONSÉQUENCES (7:13) (Jacques Adranyi) L’anneau se ment L’annulaire nu nous semble encore autant dans l’air du temps Que la désillusion qu’ont d’autres amants de leur union quand passent les ans… L’amour se vend, L’amour se rend aux mains de courtisans œcuméniques… C’est tout manigancé, Ils se frottent la pensée Obédience chérie, Oh fais tiennes nos vies… De vénalité en peine alitée dispense-moi du ‘oui’, Des conséquences… Nos nuits de nos cellules ont débuté bien alambiquées, De divers endettés aux tonnerres de printemps et on se lasse Honnis soient qui mal y pensent… Hostiles à l’hostie… Obédience chérie… Oh fais tiennes nos vies…

credits

released January 30, 2016

Enregistré live au presbytère de Rimons (33) par Cyril Bourbon
Post-production: Mathieu Baillou

Chant, Guitares, Machines, Choeurs: Jacques Adranyi
Guitares, Moog, Percussions: Thierry Mesquita
Batterie, Fluteau: Pierre-Luc Fauny
Basse: René Godart

MUSEA Records
138 rue de Vallieres,
57070 METZ
Tel : +33 (0) 3 87 76 70 49 ou +33 (0) 3 87 36 18 18

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