1. |
Mutique
05:52
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Mutique (Grandjacques)
Que ça vous plaise ou non, c'est mon choix, ma bannière à moi,
J'préfère le fond à la forme...
Que je me taise ou qu'on me bâillonne les pensées
Si vous pensez faire taire mes phéromones...
Et qui je baise ou prend pour un con,
C'est au fond rassurer les liens des camisoles...
J'ai des amis, j'ai pléthore de vagues à l'amnésie en partie cristalline...
J'ai d'anciens souvenirs sans remord,
Comme des larmes salaces coulant entre les cuistres et les câlines...
J'ai des pamphlets, de faux mentors
Coincés derrière la rate à m'en dilater la rustine...
Et des visages sans ombre,
C'est encore sans la bile qu'on digère le mieux l'estime...
Et puis ma religion, c'est ma croix, ma colère à moi,
J'préfère y croire autonome...
Que ça vous plaise ou non c'est mon sang, mon cerveau m'appartient,
J'ai l'âme en bonne et due forme...
J'ai de vieux confiteors
Qui pendent à l'hameçon quand la gaule est libertine...
J'ai de futurs souvenirs sans décors,
Comme des corps en désaccord perdus entre l'envie et la morphine...
J'ai des sifflets qui clapotent dans la glaise
Cachés derrière la chatte quand la souris est clandestine,
Et des mirages en nombre...
C'est encore sans les yeux qu'on repère le mieux
Les filles de joie que les fils à papa pas si fiers d'être heureux
Se permettent de faire courber l'échine
Et tapinent en sourdine
En se faisant mousser la trombine à l'arrière des berlines,
Bordel mais qu'est-ce qu'elle attend pour 'oser Joséphine'?...
Soyez endoctrinés, et sonnez les mâtines à ma place,
J'serai pas là, j'serai parti vous les mutiner...
Ben ouais!...
Mais qu'est-ce que vous croyez?...
J'ai bien autre chose à foutre que de vous gratifier de mes rimes féminines,
En plus vous savez quoi?
J'suis mutique!...
Jacques Adranyi
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2. |
Bug
02:17
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Bug (Grandjacques)
À déporter nos vies de leur cours...
Fi du sort qu'on nous assène...
Peine... Fille de bohème...
À trop courber l'échine on se tord le cou
De remords...
Rendre la sève belle
Et laide aussitôt...
Jacques Adranyi
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3. |
Tristégo
04:44
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Tristégo (Grandjacques)
Je n’vous maudirai jamais de mes maux,
De ceux qu’on vocifère tout de go...
Les miens pourriront au fond de vos entrailles...
Nos libertés dépassent vos suspicions...
Nos cœurs agités vont souiller vos noms
Du sang de vos armes un jour de funérailles...
Les riveraines dansent à moitié beaux...
À voir de près les représailles...
Les rêveries fondent à mollir en bataille....
De poudre d’escampette en peine à garrot...
Le don de la fièvre c’est mon triste égo...
Les yeux dans les âmes à flinguer du bétail...
Et les rivières flambent... putain, c’est beau!...
À voir de loin certains détails...
Les niaiseries fondent à finir en cobayes....
Je n’vous maudirai jamais de mes maux...
De ceux qu’on vocifère... triste égo...
Jacques Adranyi
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4. |
Le Réseau
05:34
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Le Réseau (Grandjacques)
Dans ce monde, tout un tas d’immondices et de mondanités nous inonde…
Et je sais, j’ai ma bouée, je maintiens la barre, j’garde le cap et j’pique un phare…
Je sors de l’ombre comme un trouillard accouplé aux cours d’eau…
Oh séant je sors de l’eau toujours la tête haute…
Aux commodités ex-commanditées…
Si on en ressort les yeux mouillés, c’est que nos vies sont connectées…
« La-vie.com » c’est en somme comme un couloir à couper au hasard…
Si le réseau nous fait défaut…
Si je déconne ou si je ‘beugue’…
Si je ‘beugue’ mes idéaux se cassent la gueule…
Et si je gueule on ne m’entend pas…
Dans ce monde tout est là…
C’est un cas d’inhumanité virtuelle d’autant qu’elles sont plus belles que réelles…
Et on se croit, et on se voit…
On se transforme, on reste comme une armée d’infidèles égarés dans des synapses réelles…
Jusqu’à ce que le dernier de nos neurones rayonne…
Ce rêve binaire, c’est ton ego…
On reste comme à l’ère primaire, des rivaux…
Et si je gueule on ne m’entend pas…
Jacques Adranyi
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