1. |
Jour de colère
02:55
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Jour de colère (Jacques ADRANYI)
La herse gronde...
Le délire est sombre...
Dans nos porte-voix...
Qu’importe le nombre...
Aux armes!... etc...
Plus personne à la ronde....
On est seuls aux abois....
À l’instar de ce monde...
On est seuls et nos droits...
Nos désidératas...
Et nos Dies-Irae...
On est seuls et la loi...
Parfumée à la fronde....
De chats noirs en culs de champenoises,
Et si la fronde se fonde dans la masse,
On s’octroit l’espace,
Une place à l’ombre...
Sans encombre en négoce,
Et la trombe est précoce...
Mi-traitre, mi-dieu...
Drop the fuck it is!...
I think I’ll wait!...
I will wait no more!...
On est seuls aux abois...
À l’instar de ce monde...
On est seuls et nos droits...
Nos désideratas…
Et nos Dies-Irae…
On est seuls et la loi…
Parfumée à la fronde...
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2. |
Moi je
03:10
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Moi je (Jacques ADRANYI)
Je squatte sur mon banc de laissés pour compte
Que Dieu me pardonne si je me saoule de son sang
Je n’ai pas de remord, de regret ni de honte
À survivre comme un soûl en dilettante
Pourtant je kiffe ce climat de vive insurrection
Et j’avance sans le moindre agissement
Parce qu’il n’est pas de remède contre autant d’oppression
Moi, je finirai tout autant sous mon banc
De là je crache au devant des rangs de la répression
Et je pisse sur les écrans de la prostitution
Il est encore temps de reprendre les devants
Et je pleure sur mon sort tant d’incompétence
Moi je me repens.... de mon temps... sur ce banc...
Moi je me reprends... et cherche les devants...
Il est encore temps de reprendre le chemin d’avant...
Et je pleure sur mon sort tant d’incompétence
Moi je...
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3. |
Soledad
03:49
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Soledad (Jacques Adranyi)
On sort de crise et on s’en repend…
De résolutions en longs serments…
Le sang du Christ on le prend à nos dépens….
Sans rémission, le précipice aidant…
Si la soledad por aquì me da el vertigo, saltaré al vacìo…
Et si dans ma chute je crache mes peines...
On se rejoint, le même venin dans les veines...
Ironie du soir, le sort de chacun suit son p’tit bonhomme de chemin...
Errant bon train...
Dabord on se remémore la crise de l’or et son entrain...
D’accord demain nous appartient mais de nos mains dans ce décors
Il ne nous promet rien...
Quizas me voy...
Ahora soy...
El sol me da... hoy aqui...
La verdad: ‘... siempre la luna’...
Saltaré con tigo...
Et si dans ma chute je crache mes peines...
On se rejoint, le même venin dans les veines...
On sort de crise, et tout fout l'camp!...
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4. |
Une vieille rumeur
01:46
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Une nouvelle rumeur (Jacques ADRANYI)
Mes spasmes espacés de sarcasmes ne lassent et n’effacent pas la moindre menace
Entérinant, exterminant entièrement la rumeur… celle qui nous rend
Néfastes, inefficaces ou sensationnels…
Elle est, elle est le temps, elle aime le temps, elle est dedans, elle aime…
Elle aime les gens quand le temps passe et comme le temps c’est de l’argent,
La rumeur dure longtemps…
Pendant que la rue se meure…
La rumeur dure longtemps…
C'est ce que l'on dit...
La rumeur dure...
Pour qu'elle passe sans heurt, mon heure, mon épitaphe
J'ai mes suées, j'ai mes pleurs, mes humeurs, mes orgasmes
Une tumeur, comme une douleur de trop
Une aubaine, un fardeau, c'est une couleur de peau,
J'ai la mienne, j'ai ma voix... 'paraît que c'est ce que l'on dit
Qu'on chuchote par là-bas et qu'on ‘ragote’ jusqu'ici
Leur malheur, c’est ma douceur à moi…
T’as vu l’heure, j’ai bien peur qu’on s’rentre à pied chez toi…
Qu’importe le temps qu’emportent les gens,
La rumeur parlera, le remord sévira mais…
La rumeur parlera...
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